l’exclusion des immigrants subsaharienne en Tunisie.

l’exclusion des  immigrants  subsaharienne en Tunisie.

Kaïs Saïed a tenu des propos très durs sur l'arrivée de «hordes des migrants clandestins» dont la présence en Tunisie est selon lui source de «violence, de crimes et d'actes inacceptables» et insisté sur «la nécessité de mettre rapidement fin» à cette immigration.

Je suis profondément choqué et consterné par la manière scandaleuse dont les migrantes subsahariennes sont traitées, dépourvues de toute morale et de toute considération pour leurs droits fondamentaux en tant qu'êtres humains. C'est avec une grande émotion que j'écris cet article, car je ne peux pas imaginer la douleur, la détresse et la désespoir qu'elles doivent ressentir, face à une situation qui bafoue leur dignité, leur intégrité physique et leur vie même. C'est un véritable outrage à l'humanité, une honte pour notre société et une tragédie pour ces femmes qui méritent notre respect, notre compassion et notre aide.

De plus, sa me rappel  le drame de Mélilla qui s’est passée, Vendredi le 24  juin 2022. Plus de 23 migrants sont morts parmi 2000 personnes. En plus, plus 200 personnes ont été  blessés au Maroc.

Il a en outre soutenu que cette immigration clandestine relevait d'une «entreprise criminelle ourdie à l'orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie», afin de la transformer en un pays «africain seulement» et estomper son caractère «arabo-musulman»

Le 21 février 2023, le président tunisien Kaïs Saïed a dénoncé les discours haineux racistes qui ont été répandus dans le pays, y compris ceux dirigés contre les immigrants. Cependant, la question de l'immigration en Tunisie est complexe, avec des droits et des devoirs énoncés dans la constitution tunisienne.

La Tunisie, en tant que pays de transit et de destination pour les migrants, a une longue histoire d'immigration. Cependant, les discours haineux racistes ont augmenté ces dernières années, avec des groupes extrémistes qui cherchent à diviser la société en fonction de l'origine ethnique ou religieuse.

Dans quels mesure on peut-on qualifier le language grossier dans le populisme ?


La constitution tunisienne garantit le droit à l'asile et à la protection pour les réfugiés, conformément aux conventions internationales que la Tunisie a signées. Elle prévoit également que les migrants ont des droits fondamentaux, y compris le droit à la santé, à l'éducation, au travail, et à la protection contre les discriminations et les violences.

Cependant, la constitution tunisienne précise également que l'immigration doit être réglementée et contrôlée. Les lois tunisiennes en matière d'immigration exigent que les étrangers respectent les lois et les règlements du pays, notamment en matière de travail et de résidence.

Dans son discours, le président tunisien a dénoncé les discours haineux racistes, y compris ceux dirigés contre les immigrants. Il a appelé à l'unité nationale et à la tolérance envers toutes les communautés ethniques et religieuses présentes en Tunisie, y compris les migrants.

Cependant, certains militants des droits de l'homme et organisations de la société civile ont critiqué le président pour ne pas avoir suffisamment défendu les droits des migrants en Tunisie. Ils ont souligné que les migrants, en particulier les travailleurs migrants, sont souvent exploités et discriminés en Tunisie, malgré les protections prévues par la constitution.

Il est important que la Tunisie respecte les droits des migrants et qu'elle s'engage dans la lutte contre la discrimination et les violences à leur encontre. Cela peut être réalisé en renforçant les lois et les réglementations pour protéger les migrants, en améliorant les conditions de travail et de vie pour les travailleurs migrants, et en sensibilisant le public aux contributions positives des migrants à la société.

Mercredi, la Guinée a rapatrié 49 de ses citoyens de Tunisie à la suite des déclarations xénophobes du président Kais Saied envers les migrants sub-sahariens. Samedi soir, 135 ressortissants maliens sont arrivés à Bamako, affrétés par le gouvernement malien. Le vol transportait 97 hommes, 25 femmes et 13 enfants. À Abidjan, un vol de 145 passagers a également atterri en fin de journée. Les passagers ont été accueillis par le Premier ministre et conduits dans un centre d'accueil pour une prise en charge médicale et psychologique avant de rejoindre leurs familles.

Auteur: Diakite Toumani, juriste  internationaliste, chercheur , vulgarisateur incarné et passionné à la  politique internationale.

En conclusion, le discours du président tunisien dénonçant les discours haineux racistes est une étape importante pour lutter contre la discrimination en Tunisie. Cependant, il est important que la Tunisie respecte les droits des migrants, conformément à la constitution tunisienne et aux conventions internationales qu'elle a signées. Cela est essentiel pour garantir que tous les individus, y compris les migrants, puissent bénéficier de la protection des droits fondamentaux et de la dignité humaine en Tunisie.

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